Revue canadienne de la semaine
En avril, l'indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 0,50%, comme prévu par les analystes. Après correction des effets saisonniers, la hausse était de 0,19%, après un gain de 0,25% le mois précédent. L'inflation annuelle s'est établie à 2,7%, en baisse par rapport à 2,9% en mars.
Détails des hausses de prix :
- **Transport :** +0,6%
- **Logement :** +0,5%
- **Soins de santé/personnels :** +0,2%
- **Dépenses courantes du ménage :** +0,2%
- **Alcool/tabac :** +0,4%
**Baisses de prix :**
- **Loisirs, formation et lecture :** -0,2%
- **Aliments :** -0,2%
Les prix sont restés stables pour les vêtements et chaussures.
**Inflation régionale :**
- **Québec :** +3,0%
- **Alberta :** +3,0%
- **Colombie-Britannique :** +2,9%
- **Ontario :** +2,7%
- **Saskatchewan :** +1,0%
- **Manitoba :** +0,4%
**Mesures de l’inflation de base :**
- **IPC tronqué :** 2,9% (en baisse de 0,3 points)
- **IPC médian :** 2,6% (en baisse de 0,3 points)
La moyenne des deux mesures a baissé à 2,7%.
Les chiffres de l'IPC pour avril étaient conformes aux prévisions. Les prix de l'essence ont fortement augmenté, mais les prix du pétrole brut en mai sont encourageants. Les prix des aliments ont enregistré leur plus forte baisse depuis août 2020.
Sans les aliments et l'énergie, les prix n'ont augmenté que de 0,1%. Les mesures préférées de l'inflation de base de la Banque du Canada montrent une désinflation généralisée, avec une hausse de seulement 0,1% en avril. Sur trois mois, ces mesures affichent un rythme annualisé inférieur à la cible de 2,0% de la banque centrale.
L'IPCX, excluant les coûts des intérêts hypothécaires, a augmenté à un rythme annuel de 0,5% seulement, restant stable en avril.
La faible inflation depuis le début de 2024 reflète le ralentissement de l'économie canadienne. Le PIB par habitant est en baisse et le taux de chômage a augmenté, ce qui a freiné la hausse des salaires du secteur privé. Les PME sont préoccupées par leurs ventes. Les données confirment que le problème de l'inflation généralisée est résolu.
Il est temps que la Banque du Canada assouplisse sa politique monétaire pour éviter des dommages inutiles à l'économie.